Dans les quartiers mal famés

*OhmonDieumonDieumonDieumonDieu, mais c’est un vrai… un vrai… Dammed ! J’en voudrais même pas pour faire la ménage à l’auberge.*

Ainsi pensa Gwendoaëlline O’Minmahl, avec certes fort peu de grâce d’esprit ou d’indulgence, mais de tout son coeur.
Elle sourit au preux chevalier en clignant trois fois de suite les yeux.

-Oh, comme vous êtes courageux ! Vous devez courir vraiment très vite si vous avez tout cet entraînement.

*Bon, je vais peut-être pas trop continuer non plus, déjà que c’est presque visible comme le nez au milieu de la figure que je me fiche de lui…

Changeant d’interlocuteur, elle se tourna vers Crysbald.

-Moi, je m’appelle Gwendoaëlline O’Minmahl. Tu peux m’appeler Gwendo, ou Gwen, pas de problème. Les noms à rallonge sont si compliqués à se rappeler…

Elle glissa un regard en coin à Lord John Charles John John, mais sans plus.

-Toi, c’est Crysbald, c’est ça ? C’est un joli prénom. Je ne l’avais jamais entendu avant. Tu fais quoi dans la vie ? Tu es ici depuis longtemps ?

Il y avait tellement longtemps que la serveuse n’avait pas vu une jeune fille d’à peu près son âge qu’elle en oubliait toute politesse et ne se disait pas que ses questions pourraient embarrasser Crysbald. Toujours est-il que Gwendo se sentait d’humeur presque joviale, grâce à cette rencontre imprévue avec un chevalier fuyard et une jeune fille qui senblait avoir encore moins de chance et d’impudeur qu’elle. C’était a priori une pensée méchante, mais la jeune fille n’en avait pas le moins du monde conscience.
Elle se reprit :

-Mais, il faut que nous partions… Je ne dois pas oublier l’heure, et nous devons aller voir des amis, c’est au même endroit où notre courageux chevalier protecteur (grand sourire en direction dudit chevalier) aimerait rencontrer les responsables… Viens avec nous ! On ne va pas te manger.

La serveuse jeta un regard vers Feidreiva pour vérifier qu’elle n’avait pas fait une bêtise, et tendit sa main vers Crysbald, invitation directe à la prendre.

Crysbald avait été soulagée d'avoir réussi à fournir quelques phrases entières... et voilà qu'on lui demandait de recommencer ! Enfin, comme pour résoudre des équations, c'est en s'entraînant qu'on devient bon. Pas vrai ?
D'abord le noble. Bon, il parlait tout seul. Pas besoin de trop forcer pour lui répondre. Un sourire admiratif (quoique légèrement dubitatif : pour elle, la meilleure manière de survivre était de se tirer en courant. Sans se prendre les pieds dans sa cape, évidemment. Meiux valait faire un ourlet.

- Moi, vous savez, je pense qu'un ourlet est toujours plus pratique dans ce cas là.

* Mince. Suis pas sûre que se soit très explicite...*

- Heu... enfin... hum. Jolie tenue, "monseigneur". C'est du coton ?

* Belle diversion. Ah, on me parle encore ? Du calme, s'il vous plait. Vous avez pris rendez vous ?*

Ah, le nom de Gwendo. Compliqué, certes, mais plus facile à retenir tout de même que Lord Charles quelque chose. Tant mieux. Elle l'appellerait machin si elle avait besoin de lui. Et si elle osait. Enfin, si elle le revoyait. En gros, son nom ne lui servirait à rien.
Revenant de ses pensées passionnemment passionnantes, elle prit la main de Gwendoaëlline et s'efforça de répondre :

- Je viens d'arriver ici, mes parents et moi étions en voyage... maintenant, je travaille aux bains. Ca me change de mon pensionnat, c'est sûr... surtout qu'ici, il y a des ga... des ga... des gaga...
des garçons.

*Ouf ! Pas cruche, moi, déjà ! Si y'en a un seul qui se marre, je... je boude.*

(Mdr, Gwendo ^^ ! Mais on dit damnaide. Pour la prochaine fois, hein :p)

Edit PP: Nan nan c'est to damn, Gwendo a raison Wink

Fey avait légèrement décroché pendant le discours du noble à l'allure si étrange et au comportement plus bizarre encore. Elle se contenta d'attendre en finissant sa cigarette.

Après l'avoir négligement balancé à terre et écrasé de la pointe de ses botte à talons aiguilles, elle rajusta son manteau et inclina la tête en fixant Gwen, semblant dire:

*C'est comme tu veux, moi je t'accompagne, c'est tout*

Un homme en costume, la quarantaine, semblant être à l'aise dans la vie et tenant un attaché case à la main déboucha dans la ruelle.
Il passa sans faire de commentaire devant les jeunes filles, haussa les sourcils devant le chevalier, puis vit Feidreiva, et un sourire naquit sur ses lèvres.

- Salut Fey. T'aurais un moment de libre ce soir?

La belle Calanis eut un mince sourire, mais secoua la tête:

- Non, je suis occupée. Une autre fois peut être.

L'homme la salua d'une main porté à son chapeau et d'une inclinaison de tête:

- En ce qui me concerne, tu sais que c'est quand tu veux où tu veux.

Il quitta la ruelle sans un regard en arrière, et Fey garda le petit sourire qui s'étalait sur ses lèvres.

*Du coton ? Mais c’est pas possible, elle est incroyable, cette fille… En plus on dirait plutôt du cachemire…*

Gwendo sourit en refermant sa main sur celle de Crysbald. Parfait, elle en tenait au moins une et ils allaient enfin pouvoir bouger. C’était déjà ça de gagné.

*Alors comme ça, elle vivait avant sans ga… ga… garçons ? Je me demande si c’est bien une bonne idée de l’emmener à la taverne… On improvisera en cas de besoin. C’est qui, lui ? *

La serveuse regarda avec indifférence l’homme au costume se faire recaler par Feidreiva.

*Je ne veux même pas savoir quels sont leurs liens… Enfin, elle fait ce qu’elle veut. Bon, elle a l’air de vouloir me suivre… Et bien, on respire à fond, et on y va, parce que à ce rythme, la moitié de Kerya va se joindre à nous*

- Je propose que nous partions d’ici maintenant qu’il devient clair que nous devons tous aller à la Tour du Ciel. Alors, plus tôt nous y serons, mieux ce sera.

Et avec un grand sourire, Gwendo se dirigea sans réfléchir à grandes enjambées vers le bout de la ruelle d’où Feidreiva et elle étaient venues, entraînant fermement Crysbald avec elle.

hj: Milles excuses au puissant seigneur!

Crysbald regardait sans vraiment la voir la scène qui se déroulait devant ses yeux. "Quand tu veux, où tu veux ?" Qu'est-ce que cet étrange bonhomme voulait dire ? Ah, peut-être un entretien d'embauche. Crysbald avait entendu dire que cela se faisait parfois au sortir du pensionnat. Si l'on entrait pas dans un couvent, bien sûr.
Elle s'apprêtait à demander à Gwendo si c'était bien ce qui se passait, mais celle-ci partit en l'entraînant avec elle. Se prenant les pieds dans l'ourlet de sa cape...

* Ben tiens, je l'avais prévu, ce coup là, moi ! Qu'il en prenne de la graine, ce nobliau. Je raconte toujours des trucs très sensés.*

... mais par un promt rétablissement, elle se redressa et tenta un sourire triomphant. Que personne ne dû remarquer. Tant pis, ils n'avaient qu'à mieux la regarder. Se rappelant sa nouvelle résolution, elle décida de "faire la conversation", comme on disait.

- Au fait, comment vous...

*Appelez vous ? Mais rappelle toi, crétine, elle te l'a dit y'a pas cinq minutes. Et maintenant, faut rattrapper le coup.*

- ... habillez vous ?

* T'es vraiment une cruche, ma pauvre. Mais bon, avec le bruit que nos pas font dans la boue, elle n'a peut-être pas très bien entendu...*

Je viens seulement de remarquer... mais vous savez, quand je dis "on dit damnaide", c'est du rire ! C'est pas pour du vrai ! (le premier qui me dit que ce que je viens d'écrire n'est pas français, je l'égorge ! :p)
Enfin, si vous avez aucune référence... oui, ça vient d'un truc connu. sait plus lequel, mais si !!

Je sais. C'est du flood. Mais ca m'énerve qu'on me prenne pour une... une... vous m'avez comprise ! :p

Après un temps infiniment long, et étant donné que les deux autres n’avaient pas l’air de bouger, Gwendo s’arrêta brusquement. A la seconde d’après, elle réalisa son erreur (pour les boulets, je rappelle qu’elle est partie dans la mauvaise direction).

*Oups… Bon, on va dire que je m’en suis rendue compte…*

-Je crois m’être trompée de chemin, mais, chers amis, que cela ne porte pas préjudice au chemin que notre aimable et diverse compagnie avait prévu de parcourir, continuons tous ensemble vers la lumineuse route qui nous attend, car nous marchons nécessairement vers notre salut !

*Magnifique. C’est sûr, maintenant, ils sont subjugués par ma parole divine. Ils peuvent aussi me prendre pour une psychopathe qui se prend pour une prophète, mais tant pis*

Il s’avéra, très malheureusement pour Crysbald, que Gwendo entendit sa question. Toutefois, elle ne se rendit pas compte de son hésitation, et en déduit que le jeune fille était réellement intéressée par son style vestimentaire.
Elle baissa les yeux sur la tenue. Le fait de s’être accroupie près de Crysbald avait eu pour effet de tacher de boue le bas de sa robe, qui était pas ailleurs encore et toujours maculée de bière, sauce et autres substances tout aussi inattaquables.

-Hé bien, pour être honnête, c’est la première fois qu’on me pose cette question… Je crois que je suis habillée avec des vêtements… Les miens, même… Enfin, pour aller au fond des choses, l’origine du tissu remonte à…

Gwendo eut une vision brouillée de métiers à tisser alignés dans une salle. Sans savoir d’où venait cette vision, elle sentit qu’elle n’était pas de très bon augure, et préféra couper court à la discussion.

-Si vraiment tu veux savoir, regarde moi. Tu devrais avoir ta réponse. Maintenant, je suggère qu’on aille réveiller les deux autres. Ils ont l’air moitié comateux, depuis un moment… J’ai pas que ça à faire d’attendre que ses seigneurs répondent !

Elle se sentit à ce moment un peu coupable d’avoir elle-même mis du temps avant que la question de Crysbald ne rentre dans son cerveau.

*La seule à plaindre, ici, c’est elle… Déjà qu’elle a l’air de ne pas aller bien, si en plus tout le monde ne lui répond pas… La pauvre…*

Elle sourit tendrement à Crysbald, puis se dirigea vivement vers les deux autres, entraînant toujours la jeune fille par la main, et se planta fermement devant eux, la mine décidée à ne pas bouger d’un pouce avant d’avoir obtenu obtempération.

-Alors ? Vous venez ?

Feidreiva avait légérement quitté terre depuis vingt minutes, et elle retrouva soudainement la réalité.
Elle se tourna vers la petite qui était en train de pleurer, et s'adressa à elle joyeusement:

- Bon et bien, bienvenue dans notre joyeuse équipée ma grande!

Elle lui frappa la dos, et prit la tête de la courte colonne:

- C'est parti pour la tour du ciel! Observez bien le ciel, vous allez la voir apparaître!

Elle avança joyeusement à grands pas, souriant déjà à l'idée de voir la tête de la réceptionniste lorsqu'elle allait découvrir les gens qui l'accompagnaient.
Ses hauts talons n'auraient pas dû être très pratiques dans la neige, mais elle semblait parfaitement s'en accomoder, et mena rapidement sa troupe jusque devant l'entrée de la tour.

Crysbald était un peu dans les vapes, et n'avait fait que suivre le mouvement. Elle acquiesça muettement aux phrases de Feidreiva, sans penser à lui dire qu'elle s'était déjà rendue à la tour du ciel quelques heures au paravant.
D'ailleurs, elle ne s'en souvenait peut-être même pas, tout comme elle avait oublié le lieu de son logement.
Et celui de son travail.
Et comme elle commençait à oublier son nom...
Tout autour d'elle s'entourait de brouillard, comme si l'air de Kerya la forçait à effacer peu à peu le disque dur de sa mémoire.
Elle secoua la tête, déterminée à ne pas se laisser avoir :

*Je m'appelle Crysbald, je suis venue en bateau, je travaille aux bains et j'habite... heu...
Recommence, ça va venir.
Je m'appelle... Crysbald, oui, c'est ça, je suis venue... oh, un oiseau ! Il est vachement joli !
Merde, nonheu ! Hela, je viens de dire un gros mot. Maman dit toujours que... tiens, où est-elle, d'ailleurs ? *

Desespérée de ne pouvoir se concentrer deux secondes sur ce qui s'était réellement passé, elle s'arrêta net et cria haut et fort :

- JE SUIS CRYSBALD, J'AI QUINZE ANS, ET JE TRAVAILLE AUX BAINS !!! C'EST SI COMPLIQUE ??

Gwendoaëlline avait vaillamment emboîté le pas à Feidreiva. Enfin une décision utile… Ca faisait longtemps !

Elle avait lâché le main de Crysbald et songeait maintenant au moment où elles allaient arriver à la Tour du Ciel.

*Moi, ça va me faire plaisir de revoir Tjaal, , mais ce qu’il pense, j’en sais rien… Si ça trouve on va déranger une discussion super importante… Une supposition qu’il est en train de parler de son avenir aux chefs, je peux pas l’interrompre… Et puis ça se trouve il sera déjà parti… Olalala ! Bon, tant pis, on est partis, on est partis…*

Perdue comme elle l’était dans ses pensées, elle sursauta et manqua de tomber dans une flaque quand Crysbald éclata. Elle s’éloigna sagement de la flaque par mesure de précaution et observa la jeune fille avec étonnement.

*Qu’est ce qu’il lui arrive ? Pourquoi elle s’énerve comme ça, pourquoi elle crie ? C’est vrai qu’on lui a posé des questions et qu’on a pas attendu la réponse, mais si on l’avait fait, on serait tous morts de vieillesse… Ah non, c’est vrai, on peut pas mourir de vieillesse ici… Zut. Tant pis.*

-Euh… Non. Enfin, c’est pas compliqué, on a compris. Mais tu as un travail ? C’est super… Surtout aux bains, ça doit être sympa et vachement intime comme ambiance !

*Oups… J’oubliais le coup du « ga-ga-garçons ». Elle va peut-être pas aimer…*

-Enfin, je veux dire, entre employés, vous devez bien vous entendre…

*Une supposition qu’il n’y ait pas d’employés ? Bravo !*

-Enfin…

Gwendoaëlline marqua une pause et sembla se plonger profondément dans ses pensées. Ce moment de silence dura un moment. Enfin, silence si on oublie le bruit d’un 24 Septembre après-midi, bruit d’ailleurs inversement proportionnel à la distance qui les séparait de la Tour du Ciel. Et quelques minutes plus tard, la serveuse se tourna vers Crysbald avec un grand sourire :

-Enfin, tu habites où ?

*Aucun rapport. Parfait. *

Crysbald regarda autour d'elle, l'air crispé, et tenta un sourire. Elle avait du parler un peu fort, peut-être.
Ou dire des trucs bizarres.
Quoi, déjà ?
Ah non ! Ca n'allait pas recommencer !
Elle prit sa tête entre ses mains, prise d'un soudain mal de tête. Si on voulait effacer ses souvenirs, qu'on le fasse à la gomme, pas au marteau piqueur !
Et en plus, on lui parlait. Comment fixer un souvenir dans sa mémoire s'il fallait en même temps qu'elle converse avec quelqu'un ?
Elle aurait peut-être pu leur en parler, mais elle ne voulait pas avoir l'air d'une gourde, une fois de plus. Elle s'efforça donc de trouver une réponse pertinente.
Et mince. Une question, et dure, qui plus est !
Si elle pouvait se souvenir d'où elle habitait...
Elle choisit donc une réponse évasive, sans savoir trop quoi mettre dedans. Répondre par une autre question ? Non, l'interrogation de base n'était pas assez philosophique.

- Heu...

Oui, ça, c'était convaincant, au moins ! Un peu répétitif, peut-être. Avec un peu de chance, elles croiraient qu'il s'agissait d'un dialecte étranger, et ne poseraient pas de question.
Non, trop improbable. Elle pouvait faire semblant d'être sans domicile ? Au moins, elle n'aurait pas de problème pour cette nuit.
Mais si on l'envoyait à la tour du ciel pour se trouver un logement, et qu'on la reconnaissait, et que...

- Bon, d'accord, arrêtez, je vais tout avouer, pas la peine de me poser toutes ces questions !

*Un peu hystérique, ça, comme réponse, peut-être...*

- JE DEVIENS AMNESIQUE !!! Je... je n'ai aucune idée de ce que je fais la, et j'oublie peu à peu tout ce qui a constitué ma vie...

*Amnésique ? Mais… Elle connaît des mots quasiment savants… Et en plus…*

-Oh, ma pauvre, pas de chance… Si seulement on pouvait t’aider, mais on ne connaît rien de toi !

* De toutes façons, elle ne s’en souviendra jamais… Ca sert à rien d’être gentille, elle va oublier…
Gwendoaëlline sentit germer dans sa tête une idée pour le moins machiavélique à fort potentiel mensonger pour tout un chacun. Elle lutta pendant une petit moment contre ce péché quasiment assez pas beau être envoyée en enfer, ce qui n’a, comme chacun sait, aucune importance quand on est immortel.

*Héhé… C’est parti !*

Elle prit une grande respiration et lança un regard significatif aux personnes qui l’accompagnaient pour les défendre d’intervenir afin de rétablir la vérité. Puis elle se fabriqua une mine déconfite et se tourna vers Crysbald.

-Oh, Crys, vraiment, c’est terrible ! Tu dois te souvenir ! Ca serait trop dommage… Mais je vais t’aider, pas vrai ? Tu as l’air complètement perdue… Quel dommage ! Toi qui, pourtant, est toujours si gaie, si pleine de vie, si ouverte à tout ! Tout le monde t’aime, et tu aimes tout le monde ! Tu as tellement d’amis, dans ton travail, tu te souviens, dans les bains…

*Autant dire une part de vérité, tant qu’à faire…*

-Ils seront si tristes si tu ne te souviens plus d’eux ! Mais ce n’est pas grave, ils seront quand même toujours super sympa avec toi, qui est si drôle ! Tes blagues nous font toujours pleurer de rire…

*C’est peut-être un peu abusé, là…*

-Et de moi, tu te souviens plus ? On s’amuse pourtant tellement ! On sort toujours ensemble…

*Là, c’est vraiment abusé… Surtout que maintenant, comment je justifie que je sais pas où elle habite ?*

-Je t’avais bien dit de me dire où tu habitais ! Regarde, maintenant, je ne peux même plus t’aider à retrouver ton chemin !

Très satisfaite d’elle-même, la serveuse se redressa pour regarder la réaction de « Crys ». Le mensonge allait peut-être lui être très bénéfique…

*Enfin, il faut espérer, parce que sinon, la pauvre…*

Hrp/ Je propose qu'on vous laisse faire votre délire ici et qu'on ouvre un autre sujet pour devant la tour, comme ca on continue le rp sur l'autre et vous pouvez continuer cette discusion qui se passerait pendant le trajet (on est déjà arrivé selon le post de PNJ).
Ok, pas ok ? compris, pas compris ? :p
Edit : Me suis fait avoir par Pnj qui l'a fait pendant que je lisais, tant pis :p

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