Devant et dedans^^ (haha)

Lavinia s'était vue décerner l'information qu'elle désirait en quelques secondes, et elle retrouva sa liberté d'action après s'être penchée vers la receptionniste, qui lui tendit sa sacoche avec un sourire.
La jeune femme s'installa ensuite confortablement, s'appuyant sur le comptoir, pour assister à la sortie spectaculaire du Lord machin, de la petite serveuse, et de l'autre fille.
La calanis.
Elle semblait un peu paumée quand même.
Lavinia aidait toujours ceux de sa race, et elle sentait au fond d'elle que celle ci en était. D'ailleurs, elle commencait à en avoir le comportement. La froide calanis était vêtue avec classe, et ne se gênait pas pour se montrer, tout en décourageant sauvagement tout avance de la part du sexe masculin.

*Bon, d'abord, vérifions qu'il ne manque rien là-dedans...*

Suivant ses pensées, elle fourra la tête dans son bagage à main, sans cérémonie et sans distinction, dérangeant sa coiffure pas la même occasion, mais n'en ayant cure.
Après tout, c'était la sienne de coiffure non?

Une gamine aux tresses longues et blondes surgit du coin de la rue, courant de toutes ses forces. Elle s'arrêta près de Crysbald, qui lui semblait apte à l'aider avec son air sûr d'elle et lui attrapa la manche, qu'elle tiralla plusieurs fois pour attirer son attention:

- Madaaaame, madaaaame, madammadamadamadame.....

Jusqu'a ce que la jeune fille accepte de tourner les yeux vers elle. Ensuite elle débita à toute allure, pressée d'en finir:

- Ya un monsieur qu'est allongé par terre dans la rue, je crois qu'il a mal...

Elle lui jeta un regard interrogateur:

- Il faut l'aider peut-être non? S'il vous plaît vous pouvez y aller dites?

Et pour accentuer sa demande elle en rajouta:

- Il est vraiment très bizarre, très mal. Alleeeeezzz il faut l'aider vitevitevitevitevitevite!!!!

Sa manie de répéter le dernier mot était véritablement agacante...

Crysbald allait répondre à Gwendo, quand une gamine commença à lui lacérer méthodiquement le tympan.

*Penser à se racheter une oreille, avec les fringues... Bon, qu'est-ce qu'elle veut, la petiote ?*

- Un monsieur ? Mais... il fait peut-être la sieste, non ?

*Résolument stupide, Crysbald. Tu vas passer pour quoi, toi, maintenant ?*

Nouvelle gamme de mot prononcés à une vitesse telle qu'ils devenaient impossibles à distinguer les uns des autres. Ayant tout de même saisi l'essentiel, Crysbald se retint de gifler la petite, qui, après tout, n'avait fait de mal que d'être insupportable, et respira un bon coup.

- Oui, bon, on va voir ce qu'on peut faire. Je ne sais pas si je suis la plus qualifiée, mais je vais essayer de me débrouiller.

Elle leva les yeux vers Gwendo, un sourire d'excuse sur le visage :

- Ca ne t'embête pas si je te laisse avec le Lord machin chose ? On se retrouvera après, pour cette virée dans les boutiques... Mais j'ai peur de laisser ledit monsieur avec la petite, il risque d'avoir les tympans en miettes.

De nouveau à la gamine :

- Allez, on y va... je te laisse passer devant !

*Encore plus stupide, comme si tu savais où il se trouve, le monsieur...*

Le départ de Crys frustra monumentalement la serveuse. Bien qu’elle aurait eu exactement la même réaction, elle ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à la prévenante amnésique qui l’avait délaissée en une compagnie fort médiocre. Elle regarda s’éloigner la paire de jeunes filles, regrettant plus que jamais que Serafina l’ait choisie par cette ingrate mission. Puis, avec un soupir, elle se retourna vers le hall de la Tour du Ciel.

Feidreiva n’avait pas bougé et semblait vouloir prendre racine. Pas la moindre petite réaction de sa part ne pouvait permettre à Gwendoaëlline d’espérer un peu d’agréable compagnie –du moins, plus agréable que celle du Lord. Quant à Lavinia, elle avait enfilé son sac sur la tête. Devant ce spectacle, Gwendo eut un petit sursaut de surprise. Après tout, cette jeune femme avait prit un air distingué et à la limite du mépris, et voilà qu’elle se donnait en spectacle de la manière la plus ridicule qui soit. La serveuse entreprit de retourner à l’intérieur en méditant sur cette attitude.

*Elle essaie peut-être d’attirer l’attention sur elle. Peut-être qu’elle voulait rester plus longtemps ici et qu’elle ne sait pas comment justifier sa présence… Si ça se trouve, c’est une espionne qui devait fouiller certaines parties de la tour grâce à l’excuse du sac ! Et maintenant, elle essaie peut-être de se faire arrêter pour pouvoir infiltrer l’administration en partant des prisons… A moins qu’elle soit schizophrène et qu’elle se prendre pour un carnet de chèques qui doit rentrer dans son sac… *

Elaborant avec enthousiasme un scénario assez incongru, Gwendo laissa un sourire béat s’afficher sur son visage et rentra dans quelqu’un qui sortait en courant de la tour. Elle se fit traiter de maladroite, d’idiote et de fauteuse de troubles, ce qui eut le bénéfice de la ramener à la raison.

*Ou alors, elle veut juste être sûre que c’est son sac. Dans tous les cas, ce n’est pas mon affaire*

Gwendo rentra alors dans le hall et se dirigea tout droit vers le Lord. Il n’avait pas eu la moindre réaction et la jeune fille se trouva en droit de se poser des questions quant à l’intégralité de sa masse cérébrale. Il manquerait plus qu’elle ait sur les bras un idiot…
Avec douceur, Gwendo posa sa main sur le bras de John John et chercha à capter son regard.

- Mylord ? Vous me suivez ? Vous vous rappelez, nous devons aller dans mon auberge pour que nous parlions ce votre situation. Point ne pouvez rester dans l’ignorance de ce que réservera à votre noble personne nos humbles dirigeants.

Gwendo avait ajouté sa dernière phrase en se disant qu’un style pompeux lui paraîtrait sans doute plus compréhensible. Elle se fendit ensuite d’une révérence qui fit craquer son genou.

- Etant l’humble servante à qui a été attribuée cette très honorable mission d’être votre guide, tant au niveau géographique que spirituel dans cette contrée qui est fatalement absente de vos étendues connaissances, et pouvant me flatter d’être versée dans l’art de m’orienter avec facilité en de multiples places, si j’osais, je vous suggérerais de vous fier à moi pour implanter quelques savoirs. Point ne devriez rester oisif ici, tant il y a pour vous à découvrir sur notre humble territoire. Grande est l’impatience de nos dirigeants d’être en mesure de vous consulter quand seront soumis à un problème qui nécessite les conseils d’un homme de votre expérience.

La serveuse releva la tête, très fière d’elle. Des brides de conversations attrapées au passage lors de services dans des châteaux lui avaient implanté il y a longtemps un certain savoir des formules archaïques, et le niveau de langage déplorable qui régnait en maître absolu à la taverne n’avait visiblement pas eu trop d’incidence sur son habilité au maniement de cette langue particulière. Restait à voir si le Lord avait été convaincu par cette prestation de force.

La jeune femme brune releva brusquement le nez de son sac à main. Elle fixa avec des yeux ébahis Gwendoaëline qui débitait un discours tout ce qu'il y a de plus ampoulé, avec un air parfaitement naturel. Tellement naturel que ça en devenait troublant.
Où avait-elle bien pu apprendre à parler comme ça?
Lavinia se dit qu'il était temps de réviser son jugement sur la jeune fille. C'était peut être une Humaine, mais elle était plutôt futée...
Lorsque la serveuse termina son discours, Lavinia était au bord de pleurer de rire. Elle arborait un grand sourire qui adoucissait de beaucoup son visage habituellement froid. Elle se décida enfin.

*Après tout, je ne passe la soirée avec personne, je n'ai pas besoin de me préparer même si... Il est presque l'heure.*

Lavinia se décida brusquement. Elle s'avança, et, souriant largement à Gwendo, lui attrapa legèrement le bras pour attirer son attention. Elle se pencha et lui murmura rapidement à l'oreille:

- Je vais rester avec vous. Nous ne serons sans doute pas trop de deux pour faire entrer quelque chose dans son crâne visiblement.

Elle s'écarta un peu puis jaugea la fille d'un regard appréciateur.

- Et puis, je crois que j'ai des choses qui pourraient très bien vous aller pour la soirée. Je ne les mets plus elles sont trop petites, et je ne vous ai jamais vu avec autre chose que ces vêtements.

Elle se hâta d'ajouter pour ne pas paraître impolie.

- Bien sûr c'est si vous le voulez bien. Je veux dire je ne vous le propose pas parce que je trouve que... Enfin...

Etrangement, les rôles semblèrent inversés. La femme si sûre d'elle bagayait devant la serveuse timide.

Gwendo, crispée dans une attitude qui se voulait digne, attendait la réaction de John John. Mais le moins que l’on puisse dire était qu’il se faisait prier ; il n’y eut pas un seul signe de sa part pouvant laisser croire qu’il l’avait seulement entendue.
La serveuse, absorbée par sa contemplation, ne vit pas l’approche de Lavinia et eut un sursaut lorsque la calanis lui prit le bras. Gwendo ne put s’empêcher d’être irritée.

* C’est pas possible, il faut que je me farcisse ce sale nobliau et tout le monde a décidé de m’embêter !*

Puis les paroles de la chercheuse pénétrèrent dans son cerveau, et au fur et à mesure que les déductions logiques de ces paroles s’imposaient clairement dans sa tête, un grand sourire béat s’étala sur le visage de la jeune fille. Elle s’apprêtait à louer avec humilité la générosité de son aînée et à lui céder toutes les charges confiées par Serafina avec soulagement quand la calanis, sur sa lancée, lui imposa presque de passer la soirée avec elle, sans s’être souciée de ses devoirs et responsabilités de serveuse. Puis, sentant qu’elle avait gaffé, elle tenta de rattraper sa bourde avec des bégaiements. Gwendo n’avait rien saisi du caractère vestimentaire de l’affaire et pensait simplement que la jeune femme voulait lui faire accepter de force sa présence.
C’est le principe de l’ascenseur émotionnel. Se sentant incapable d’effectuer sa mission, délaissée de tous, tour à tour énervée, soulagée et profondément mortifiée, Gwendo sentit qu’elle ne se contrôlait plus. Les larmes lui venaient. De plus, les balbutiements de Lavinia et son attitude presque intimidée l’avaient mise presque mal à l’aise ; elle qui ne pouvait jamais se défendre ou même s’exprimer, se voyait soudainement déstabiliser une femme dans la fleur de l’âge et très sûre d’elle. Pour cacher son désarroi et sa peine, Gwendo tourna simplement le dos à son interlocutrice, ruminant ses pensées.

*Je la déteste ! Alors comme ça elle veut m’aider… Et bien parfait. Elle va voir ce qu’elle va voir!*

Reprenant peu à peu le contrôle d’elle-même, la serveuse se souvînt que la jeune femme, en tant que calanis, pouvait lire dans les pensées. Affolée, Gwendo décida, de peur que ses pulsions ne la trahissent, de ne penser qu’au Lord. Il est vrai qu’il inspirait à lui seul un vaste domaine d’insultes. La jeune fille se tourna d’un bloc vers Lavinia et lui sourit.

-Je ne vous remercierais jamais assez de votre générosité. L’encombrant personnage – Gwendo poursuivit en baissant la voix- qui m’a été confié n’est pas du genre à comprendre vite, et votre concours me sera précieux.

Tandis qu’elle parlait, Gwendo s’appliquait à mener ses pensées dans la direction de l’homme qui paraissait vouloir prendre racine. Elle décida aussi d’esquiver la question de la soirée.

- Il me semble que vous m’avez dit quelque chose à propos de la soirée que je n’ai pas bien compris, une histoire de tenue… Nous en reparlerons plus tard si vous le voulez bien. L’important pour le moment est de mener cet énergumène jusqu’à la taverne où je travaille ; ça lui changera les idées de voir un peu de misère…

Cette dernière phrase, prononcée sans y penser, provoqua le regain de l’animosité de la jeune fille envers non seulement John John mais aussi Lavinia… La colère n’a pas de limite. Sentant que son esprit lui échappait, Gwendo décida alors de se concentrer sur les formules ampoulées qui pouvaient se nicher dans sa mémoire.
Son esprit passa en revue les châteaux dans lesquels elle avait servi ; la serveuse, qui n’avait connu que les souillures de son métier, imaginait maintenant les défilés des grands bals anciens ; sans qu’elle le sache, ses yeux n’avaient rien perdu des usages du faste de la noblesse. Gwendoaëlline, qui n’avait jamais eu assez de courage pour vouloir dépasser sa condition, connaissait pourtant les moindres détails de la vie de ceux au sang bleu. Dans sa tête, accouraient d’innombrables images de tenues de brocart cousues de fil d’or, de courses de chevaux qui rivalisaient avec le vent, de tables surchargées de victuailles, de scènes de bals où des centaines de danseurs évoluaient en rythme…
La pensée de Gwendo s’enroulait lentement autour de ses images ; ses idées s’imprégnaient de cet esprit. Au bout d’un moment, se sentant parfaitement détendue et suffisamment rêveuse pour que ses pensées soient assez embrouillées, la serveuse s’adressa à John John avec l’aplomb d’une marquise aux huit quartiers de noblesse.

- Mon noble seigneur, permettez à votre servante de vous présenter cette dame de haut lignage. Sa beauté, digne de susciter la jalousie du ciel, n’a d’égale que sa mansuétude ; nous proposant son assistance, cette âme salvatrice nous prévient providentiellement d’un quelconque danger qui aurait pu mettre en échec mon ardente volonté se satisfaire à vos moindres désirs. Notre compagnie étant assurée, pouvons-nous, cher Lord John Charles John John, songer à nous engager sur les chemins aventureux, votre noble personne, moi-même et …

Gwendo eut un regard affolé et se tourna vers Lavinia

D'ACCORD D'ACCORD D'ACCORD !!! JE FERAI TOUT CE QUE VOUS VOULEZ ! MAIS LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !

Lord John Charles John John était complètement halluciné. Une seule pensée lui venait à l'esprit : Silence.
Si seulement cette jeune femme pouvait se taire deux secondes ! Lord John John n'avait jamais compris ce besoin des servants de toujours ajouter une formule flatteuse tous les deux mots, lui même, lui semblait-il, n'en utilisait qu'au début et à la fin de ses répliques. Il y avait véritablement dans leur language, et uniquement lorsqu'ils s'adressaient aux nobles, Lord John John en était conscient, un excès de politesse parfois fort désagréable.
Cette jeune femme-ci, comble du malheur, était dotée de ce don désagréable d'enchainer les mots à une vitesse surhumaine. Son cerveau n'avait compris que la moitié des mots qu'elle avait prononcé, et encore, il n'en était pas certain. Il n'avait capté que des bribes, qu'il tentait d'assembler, plus ou moins comme un tricotage, afin de former un sens intelligible...
...
... En vain.
Il se décida donc finalement à articuler quelques mots : Allons où vous le voulez. Oh, et aussi, vous pouvez parler normalement si vous le désirez. Je ne passe pas non plus tout mon temps en présence de nobles personnalités, et je comprends parfaitement le parler courant.

Il eut également conscience de la présence d'une autre personne ici présente. Une certaine heu ... Lavinia ? Oui ca devait être ça. Après une courte révérence en son honneur : Enchanté, ma dame. Permettez-moi de me présenter : Je suis Lord John Charles John John, cousin et émissaire du Roi Philip II d'Angleterre.

Lavinia s'attendait un peu à ce que Gwendoaëline lui fasse la tête après sa magnifique tirade, et ne fut donc pas trop surprise face à son comportement. Elle pensait néanmoins qu'on lui répondrait, et n'écopa que d'un silence heu.. vexé. Une attitude tout à fait normale. A sa place, La jeune femme aurait elle aussi boudé. Enfin non. Elle aurait arraché la tête du pauvre bougre qui lui aurait parlé comme ça, mais visiblement ça n'était pas le genre de chose que la serveuse exécutait tout les jours.

*Bon je fais quoi? Je ne vais quand même pas m'applatir à genoux devant elle!*

Finalement, Gwendo l'exaspéra. Elle ne pouvait pas se rendre compte qu'elle était une des rare personnes qui, jusqu'ici, lui avait parut sympathique? Une des seules personne à qui Lavinia avait proposé quelque chose sur un ton gentil?
Non de non de P**** DE B***** DE M****!
La calanis eut soudain envie de saisir les épaules de la jeune fille, de la tourner vers elle et de l'étrangler. Elle se força à reprendre son calme. Du calme, du calme, ne nous amusons pas à trucider quelqu'un sous le nez d'une dizaine de témoins, soyons sages...

JE VAIS LA BUTER SI ELLE NE SE TOURNE PAS DANS 1.3367643 SECONDES!!!!!!!!!!!!!!!

C'est à ce moment que Gwendoaëlline se retourna avec un sourire, et la remerçia... La remerçia... Oula... Il fallait qu'elle récupère ses esprit, cette fille allait lui changer le cerveau en bouillie pour chat! D'ailleurs, qu'est ce qu'il se passait dans son cerveau? En tant que Calanis entraînée, Lavinia était capable de ressentir les émotions des gens assez facilement, et jusqu'ici, Gwendo lui avait parue irritée envers elle, et maintenant, son animosité se tournait vers Lord Machin.
La calanis soupira, et fit un petit signe de tête pour encourager la serveuse qui allait s'adresser à l'homme.
Elle resta pantoise devant la virtuosité de la jeune fille, qui cachait des trésors de vocabulaire derrière une apparence des plus modeste. Une apparence trompeuse.

Elle en eut quand même jusque là au bout d'un moment, et se demanda si Gwendo n'en faisait pas un peu trop juste pour s'exiber. Elle fut même prête à lui demander de se taire lorsque le Lord se reveilla enfin.
Elle sourit devant son désarroi, et lui fit un petit sourire:

- Enchantée Lord John Charles John John cousin et émissaire d'un quelconque roi d'une quelconque contrée. Je me nomme Lavinia Owel...

Elle faillit ajouter: pour vous servir, elle aussi, mais ce n'était pas vraiment le genre de chose qui sortait de sa bouche, et elle se retint juste à temps. Elle n'avait jamais compris l'utilité de retenir les noms et avait assez de mal avec ceux qu'elle jugeait impropres à son intérêt. Elle espérait que sa mémoire allait faire un petit effort dans ce cas précis.
Elle se pencha vers la serveuse et lui murmura:

- Et bien voilà, il s'est enfin reveillé! Gardons espoir. Puis haussant la voix: Et bien allons y! Nous vous suivons heu..

Elle se tortilla un peu sur ses jambes. Gwendo était assez connue, mais elle avait soudain un trou de mémoire. Elle sonda quelques secondes l'esprit de la jeune fille, et ajouta:

- Gwendoaëlline. Si on se dépêche, on pourra même assister à la soirée!

» Devant les magasins
» Devant la porte de la chambre de la GP
» Devant le bureau de Serafina et la GP, celui d'Anaya