Rue principale, près de la plage

Crysbald avançait dans la rue, son loir blottit dans ses bras. Elle n'attirait presque aucun regards, chétive comme elle l'était. De plus, les habitants s'étaient accoutumés à voir de nouveaux venus arriver dans un êtat épouventable. Elle boitait légèrement, et ressentait une fringale grandissante de minutes en minutes. Mais elle n'y prettait aucune attenion, émerveillée par ce monde nouveau. Elle avait d'abord pensé l'île déserte. Puis en voyant un vieux filets sécher sur un rocher, avait supposé qu'il éxistait une quelquonque peuplade un peu primitive. Mais ca ! Ca n'avait rien à voir. Elle ne pensait même pas à ses parents ou à l'équipage ; pour elle, ils avaient sans doutes échoué sur une autre plage, et elle ne tarderait pas à les retrouver. Puis, comme les maisons et les visages commencaient à la lasser, elle prit conscience que son estomac était vide. Mais elle avait aussi une envie irrepréssible de... de sang. Elle voulait mordre quelqu'un. Contenant cette pulsion bestiale, elle se contenta de demander où pourrait -elle aller à une quelquonque passant. Il lui indiqua la tour de la ville, et elle prit la direction indiquée.

Apres etre sortit rapidement du centre de sport ,Soraya avait d'abord marcher sans voir ou elle allait , en ressassant les evenements precedents.

*Bon , d'accord , j'ai gagné le combat contre lui , mais apres , je me suis completement ridiculiser , en plus un nouveau! Et pour continuer je suis si vite sortie que j'ai pas eu le temps de prendre ma douche (bon OK ça c'est pas grave mais bon ...)*

Elle regarda enfin où elle était arrivé et vit juste devant elle le batiment des bain , on voyait d'ailleurs une lumiere allumée.

*Tiens , je croyait qu'ils étaient fermés...enfin , si c'est ouvert , je verrait peu être une connaissance , on sait jamais ...*

Elle poussa la porte et entra.

[i]Les pas de Serafina suivait le petit chat femelle, qui se laissait, lui, guider par son nez.
Il se baladait en fouillant dans tout les recoins, se faisant parfois rattraper in extremis par sa maîtresse.
De rues en rues, ils débouchèrent dans la rue principal de la plage, et c'est tout naturellement que Serafina ôta ses sandales, pour laisser ses pieds nues s'enfoucer agréablement dans le sable chaud.
Le sable était chaud, mais pas l'eau.

La grande femme marchait à grands pas... Regardant droit devant elle et la tête haute.
Elle pensa à remettre ses sandales en posant les pieds sur le bitum.
Les gesn autour d'elle portaient des manteaux et des vestes.
Elle même ne semblait pas sentir le froid.

Elle avait envie de frapper sur quelque chose. Pourquoi pas sur Anaya? Cette Calanis était vraiment trop gourde!

Se rendant soudain compte de ce qu'elle était en train de penser, Serafina s'arrêta soudain, forçant les autres à la contourner.

Elle eut presque honte d'elle même, mais comme c'était Serafina, elle ne pouvait pas se le permettre.

Elle continua son chemin, en se demandant ce qu'elle allait faire pour le reveillon.

D'ailleurs... Elle n'avait rien prit pour La GP!

Elle regarda autour d'elle, et entra dans les galleries.

Aria marchait dans les rues et ne s'étonnait qu'à moitié de ce qu'elle voyait car elle était trop abrutie par sa douleur et le froid qui pénétrait en elle.

*Dans quelle contrée suis-je arrivée? Les gens ont des tenues étranges...*

Elle se décida tout de même à aborder un passant.

-S'il vous plaît, pouvez vous m'aider, je ne sais pas où je suis, mon bateau s'est échoué et je suis blessée, sauriez-vous soigner mon bras?

Elle jeta vers lui un regard implorant en attendant sa réponse.

Le passant n'était qu'un vieil homme dégarni qui de sa main droite tenait une canne et dont l'autre main paraissait si fragile qu'on évitait même de l'effleurer au cas où elle s'effriterait... Il se dirigeait vers la plage pour ramasser ses coquillages car comme tous les vendredi, il avait son droit de sortit de la maison de retraite.

Le vieil homme fut interpellé par une jeune femme très mignonne mais qui dans l'état où elle était, inspirait de la pitié. Il ne savait pas trop où se trouvait le poste médical le plus proche et vieux come il était, ça aurait été trop long de le lui dire.
Ainsi, il se tint sur se jambes et lentement leva le sa canne vers le ciel et le tendit vers la tour du ciel.

Aria suivit de ses yeux la direction que lui indiquait la canne du vieil homme. Ce qu'elle aperçut la laissa incroyablement surprise.

*Comment une aussi grande structure peut-elle tenir debout ? On dirait qu'elle touche le ciel !*

Après avoir remercié le vieil homme, elle se décida enfin à marcher vers la tour d'argent.

*Peut-être que c'est une sorte d'hôpital... Peut-être qu'il y a des gens capables de me soigner là-bas...*

Elle fissonnait. Aussi, elle se décida à accélérer un peu. Elle jeta alors un rapide coup d'oeil autour d'elle.

*De toute façon, il y aura sûrement plus de monde qu'ici...*

Lavinia était enfin sortie de l'hôpital. Elle n'en pouvait plus de ces odeurs de désinfectants. Elle avait quitté la médecine depuis peu de temps pourtant, mais elle avait toujours du mal à s'arranger de l'odeur.

Encore une chose bizarre.

La jeune femme regarda sa montre.

*Bon.. Dix huit heure... Qu'est ce que je fais? Je retourne à mes ordinateurs, ou je vais voir Serafina?*

Elle n'avait pas particulièrement envie d'y aller à vrai dire, et même pas du tout... Bon, elle allait juste passer chercher son porte document, qu'elle avait comme qui dirait oublié là bas, et puis elle retournerait à son cher clavier.

Et pour le reveillon..; Et bien...

* Je me ferais un petit dîner en tête à tête avec moi même, ou j'irais au resto... Je pourrait inviter Olive...*

Non, cette idée était carrément stupide. Son collègue était un handicapé des relations humaines.
Bon, on verrait bien...

La jeune femme regarda autours d'elle. Les rues s'étaient vidées à cause du temps. Elle sourit furtivement, puis pencha la tête en arrière et ouvrit la bouche en tirant la langue, histoire de récuperer quelques flocons glacés.

Puis elle fit claquer ses talons sur le trottoire en direction de la tour du ciel.

La petite fille gambadait gaiement le long de la rue, coursant parfois des oiseau qui avaient l'imprudence de se poser près d'elle.

Le beau jeune homme qui l'accompagnait haussa un sourcil, et sur un petit sourire, se posa à quatres pattes sur le sol. Un instant plus tard, un magnifique Golden retriever rattrapait la gamine, qui rigola en glissa ses petits doigts entre les poils du chien.
Yahn leva le museau, qui portait les marques des dents du serpent, et renifla l'air. Il aboya joyeusement, et courut vers le bout de la rue, qui s'enfonçait plus profondément dans la ville.
Un jeune homme brun était apparu.
Lilie courut à son tour, tentant de rattraper le chien. Elle arriva en deuxième, et parvint à éviter le chien qui faisait fête à son frère, pour sauter dans les bras du brun:

- Assid!

Le jeune homme brun caressa la tête du chien.

- Je me demandais pourquoi tu avais couru aussi vite. Je suppose que c'est encore Yahn qui s'est mit dans une position impossible.

- Oui mais c'est bon, c'est arrangé. On rentre à la maison?

Assid acquiesca gravement, et, toujours portant Lilie dans ses bras, tourna les talons. Ils tournèrent dans les quartiers périfériques, vers Elania, guidés par le chien.

Stephen avait essayé de suivre les deux personnes qui l'avaient aidé sur la plage, mais bien vite, ils avaient disparu au loin et n'avaient laissé derrière eux que des traces sur la plage. Il s'était tout de même décidé à les suivre et était finalement arrivé jusqu'à un début de civilisation...

Autour de lui, tout était totalement différent ce qu'il avait connu... Pas de trace de pollution abusive ou de grande tour sinistre. Non, autour de lui, la ville était... belle. Cela le touchait jusqu'au plus pronfond de lui, même son coeur semblait s'ouvrir et redécouvrir la beauté d'un monde oublié. Un esprit un peu enfantin l'emplissait et il lui fallait un rien pour le faire sourire... Il se promena ainsi, déambulant dans la ville, ne sachant trop où aller mais y allant tout de même...

Peu à peu, l'adrénaline créée par le stress de son arrivée sur cette île se dissipa peu à peu à l'intérieur ses veines laissant ainsi place à une fatigue physique et nerveuse accablante. Il n'y avait pas fait attention pour le moment mais ses forces commençaient réellement à le quitter tandis que son coeur s'emballait dans son thorax. Il s'appuya contre le premier mur qu'il trouva mais il ne lui fallut pas longtemps avant de tomber allongé sur le sol.

Le monde autour de lui semblait s'agiter dans une telle vigueur que la peur l'envahit peu à peu, il mit ses mains sur ses yeux et tenta de crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche, rien, il resta complètement muet... Son visage marquait la terreur, il n'arrivait plus à capter la réalité qui l'entourrait comme si son cerveau n'arrivait plus à analyser ce qui lui arrivait... Et il resta là, ainsi, à se contorsionner sur le sol, toujours terrorisé sans que personne ne puisse comprendre réellement ce qui se passait.

La gamine arbora aussitôt un sourire jusqu'aux oreilles lorsque Crysbald accepta de l'accompagner, et elle tira la demoiselle par le bras pour l'entraîner à sa suite. Elle ne courut pas car elle en était dans l'impossibilité tant qu'elle tenait la calanis par le bras, mais ses pas étaient rapides et pressés.

- Il est par là tout par là là là là....

Encore cette manie...
Finalement, le pélérinage arriva à son terme. Elles étaient arrivées proche d'Elania, le quartier des Elvins. Un endroit beau et calme, que Crys n'avait jamais dû voir encore.
Au beau milieu de la rue, l'objet des attentions de la petite, un homme écroulé par terre.

- Là tu vois? J'avais raison mademoiselle!

Crysbald était un peu essouflée : la gamine aux tresses l'avait baladée à une allure assez vive, et elle n'avait pas fait beaucoup d'exercice, dans son couvent. Dont elle n'avait d'ailleurs aucun souvenir. Tiens, dans ce cas, pourquoi y pensait-elle ?

*- Mais qu'est-ce que je fous là ? Je crois que je deviens un poil schyzophrène, moi...
- Schyzo ? Mais tu raconte n'importe quoi, ma grande !
- Hey ! Mais tu es qui, toi ?
- Je suis toi, banane. Ton autre toi. Celui qui a envie de faire la fête !
- Cool. Maintenant, sors de ma tête.
- Sors toi même ! C'est confortable, ici, même si tu es un peu coincée.*

Crysbald, furieuse contre elle même, s'empoigna une mêche de cheveux et la tira violemment de la main gauche.

* - Aiie ! Mais tu es dingue !
- Je sais. Sors de chez moi.
- Non ! Moi aussi, je peux me battre !*

Un coup de pied de la droite vers la gauche ramena le score à un partout ; Finalement, Crysbald, encore plus essouflée que précedemment, se calma un peu :

*- Bon, on fait secession ?
- Ca veut dire quoi ?
- Rien, laisse tomber. Qu'est-ce qu'on fait ?
- On peut peut-être aller voir le type, non ? Il est peut être beau gosse...
- Ok, mais tiens toi bien, sinon, je te mords !
- Et tu vas faire comment, eh, grosse maligne !
- Tais toi !
- Je peux lui foutre une beigne, à la gamine ? S'il te plaiit...
- Non mais oh ! Elle est chiante, mais c'est pas une raison.
- Je suis d'accord avec toi à 50 % : elle est chiante.
- Tiens toi tranquille...*

- Ah, oui, tu avais raison. Bon, on va voir ce qu'on peut faire.

Elle se pencha sur le monsieur, souleva ses mains et déclara le plus sereinement possible :

- Calmez vous, monsieur, nous... je suis là, on va vous aider. Vous voulez un peu d'eau ?

*- J'espère que non, on en a pas.
- Mince. Tu aurai pu le dire avant !
- Toujours de ma faute ! Dire que ça fait plus de quinze ans que ça dure...
- Tu n'es là que depuis aujourd'hui, je te rappelle.
- C'était une façon de parler...*

Stephen était totalement retrocvillé sur lui-même, toujours tremblant, il finit tout de même par sortir de sa tétanie. Sa tête se détacha ainsi de son corps peu à peu, semblant être totalement désaxée. Il regarda fixement celle qui était venue à sa rencontre... Pour sûr, elle parraissait être quelque peu perturbée par quelque chose, mais il n'aurait su dire quoi. Il l'évalua assez rapidement d'une façon presque habituelle chez lui, il le faisait toujours avant de commencer à parler avec quelqu'un lorsqu'il en avait l'occasion. Enfin, son état ne lui permit pas d'aller bien loin, il était dans une drôle de galère et peut-être qu'elle pourrait le sortir de là, où au moins éclairer sa lanterne...

-De l'eau? Oui, ça fait un bon moment que je n'ai pas bu en effet, ma gorge est véritablement sèche... Mais, je ne comprends vraiment pas, où suis-je? Que se passe-t-il ici?

Crysbald sourit brievement à l'homme qui paraissait de plus en plus perdu ; le pauvre, il devait être épuisé...

*- Tu parles, il profite surtout de la situation...
- Très drôle... Il faudrait être cinglé pour faire ce genre de choses !
- Je l'ai déjà fait.
- C'est bien ce que je disais.
- Eh !
- Tais toi, et trouve moi de l'eau.
- J'aime moyen quand tu prend les commandes... Aiheu !
- Ca t'apprendra. Alors, cette eau ?
- Y'a une fontaine, là bas. On va devoir le trimballer là-bas. Et arrête de te pencher sur lui comme ça, tu as vu comme je suis fringuée ?
- Mince, non, je n'avais pas vu... qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? On ne peut pas te laisser deux minutes... Bon, cette fontaine.*

- Ne vous inquiétez pas, monsieur, je vous expliquerai tout en temps voulu. Vous pouvez vous déplacer ? Il y a une fontaine là-bas, vous pourrez vous y abreuver.

Elle usa du peu de force dont ses frêles bras disposaient pour le hisser sur ses jambes, et le traîna jusqu'à ladite vasque d'eau claire dont le frais murmure résonnait à leurs oreilles.

- Tenez, buvez un peu. Après... on avisera.

*Il est trop faible pour l'amener tout de suite au drôle d'endroit, hein ?
- Voui. La Tour du Ciel, ça s'appelle.
- Si tu le dis. On en fait quoi ?
- Un abat-jour ?
- Pardon ?
- Laisse tomber. On peut l'amener à l'auberge, Gwendo nous fera peut-être la faveur de s'occuper de lui.
- Comment est-ce que tu peux avoir des idées sur des choses et des gens que je connais à peine ?
- Normal, je suis ici depuis plusieurs années.
- Je renonce à comprendre.*

- Ca va mieux, monsieur ?

Stephen venait de boire l'eau à grosse gorgée, dieu que ça lui avait fait du bien... Il ne s'en était pas vraiment rendu compte jusqu'ici mais sentir l'eau venir désalterer jusqu'au moindre recoin de son corps lui décrocha un petit frisson dans le cou.

*J'ai vraiment des réactions bizarres moi aussi en ce moment...*

Il se retourna alors vers celle qui lui avait permis de se tirer de sa torpeur.

-Euh, oui, on peut dire que ça va mieux, mais de là à aller bien... Enfin, toujours un peu perdu surtout, mais mon ventre commence lui aussi à me tirailler de plus en plus, si je pouvais encore un peu abuser de votre bonté pour vous demandez où je pourrais trouver à manger...

» En cherchant PP [la plage]
» Le long de la plage
» Sur la plage, proche de la ville
» Sur le sable blanc de la plage