Allan Quatermaine, Africa Hearth, 5 rue Melbourne Close

Iedenwa enfonça une nouvelle pédale, actionna le levier situé à sa gauche, puis celui à sa droite, et enfin relâcha la seconde pédale que son pied maintenait au plancher de son étrange véhicule ; véhicule qui se posa en douceur au sol, et ouvrit rapidement ses quatre portières.
L'elvine en referma deux et invita son "associée" à sortir. Elle la devança et chercha des yeux le numéro cinq parmi les bâtisses qui s'offraient à sa vue.

- Haut les coeurs, camarade ! Le pire est à venir. Alors, c'est laquelle ? Vous m'avez bien dis le 5, Melbourne Close ? Parce qu'on y est...

Elle vérifia la présence de son pognard fétiche dans la poche interne de sa cape, ajusta celle ci autour de son cou et lissa ses plis, hésitant à prendre les devants. Les numéros sur les portes étaient écaillés, et il s'echappait des poubelles d'étranges odeurs loin d'être agréables. Elle attendit patiemment la réponse de son acolyte, tout en terminant de vérouiller sa voiture.

Anaya s'était presque endormie durant le trajet, et elle ne se réveilla vraiment que lorsque que son acolyte lui adressa la parole.
Elle se dit que ça ne devait pas être le top de ne pas paraître motivée, et décida d'y mettre du sien.
Elle attrapa donc avec energie ses affaires, et voulut sortir du véhicule.
Elle batailla un moment avec l'idée qu'elle ne savait pas comment ouvrir la porte, avant de s'apercevoir que les portes étaient déjà ouvertes justement.
Pour paraître en pleine possession de ses forces, de ses moyens, et motivée, à fond dedans, elle voulut sortir de la voiture avec panache.

- On est arrivées? Il faut se mettre au boulot alors!

Mais elle se prit les pieds dans ses pieds, et s'étala gravement sur le sol. Elle se releva vite, aucunement gênée, et lança:

- Il est où l'autre que je lui montre de quel bois je me chauffe?

(HRP : J'esperais que tu ferais la description, mais bon... on est jamais mieux servi que par soi même !:p )

Iedenwa écrasa sa main sur son visage en voyant le désastre de la sortie théatrale de sa compagne ; elle s'astint de faire de commentaire et préféra regarder une fois de plus autour d'elle. Les maisons, toutes assez petites et misérables, s'alignaient sur les bords d'une route à peine tracée. La chaux sur les murs avait été salie par toutes les tempêtes que l'île devait avoir essuyées, et les jardinets malpropres étaient jonchés de toutes sortes de choses malsaines et la plupart du temps indefinissable.
L'elvine songea avec nolstalgie à son petit pavillon propret et confortable.
Elle marcha une dizaine de metres pour arriver devant une bicoque plus crasseuse encore que les autres ; sur sa porte dont la peinture bleue avait du commencer à s'écailler il y a six siècles pendait à un clou un 5 vacillant.
Elle s'avança dans le jardin, écartant du bout du pied les débris de canettes qui jonchaient le chemin mal tracé traversant le jardin.
Elle chercha longuement une sonnette, et fini par la dénicher sous une couverture de lierre brun. Elle attendit que sa collègue la rejoigne, en vérifiant par la même occasion qu'elle restait présentable. Tant qu'à faire, autant garder le prestige de sa fonction...

Anaya s'avança en regardant avec curiosité autour d'elle. Elle était peut être une vraie catastrophe sur pattes, mais elle possédait un sens du détail qui cloche assez développé. Ce n'était pas forcément une bonne chose, car elle faisait en général la remarque à haute et intelligible voix.
Cette fois ci encore ne dérogea pas à la règle:

- Bas dit donc, c'est pas très bien tenu... C'est bizarre pour un Elvin non?

Il était vrai que les elvins étaient proches de la nature, et évitaient en générale de la gâcher ou de la dégrader.

- On dirait que celui là est un peu bizarre. Ou alors ca fait longtemps qu'il n'est pas rentré chez lui.

La bicoque tranchait singulièrement avec l'aspect reluisant des résidences qui l'entourait. Les autres possédait de beaux et grands jardins, avec des fontaines qui jaillissaient en de multiples endroits. Cette maison-ci ne possédait qu'un bassin, et l'eau en était croupie.
Anaya finit par rejoindre sa patronne et se mit au garde à vous.

- C'est vrai qu'en tant qu'elvine, je n'arrive pas à cerner celui là... mais c'est normal, dans un sens. S'il s'abaisse à devenir écureuil à gages, c'est qu'il a quelques problèmes psychologiques et financiers.

Elle arracha le lierre autour de la sonnette en fer blanc et la pressa du bout de son long doigt blanc. Un carillon sonore retentit de l'interieur de la maison et resonna encore longtemps à ses oreilles. Elle patienta quelques secondes, puis recommança. Tant qu'à faire, elle voulait éviter d'avoir à crier son métier comme dans toutes les mauvaises séries policières ; l'incognito convenait mieux à se genre d'enquêtes. Elle vérifia une fois de plus l'allure générale de sa tenue, et sursurra à Anaya :

- Surtout, ne parlez pas trop. Pour l'instant, ne dites rien sur le but de notre venue ; quand vous échangerez quelques mots avec lui, soyez brève, claire et conscise, mais en restant polie et sans être froide. Ne le draguez pas non plus, d'accord ?

Elle réfléchit un instant puis ajouta :

- En fait, il vaudrait mieux que vous ne disiez rien.

hj: d'accord helga! no problem! hum...

Anaya ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.
En fait elle resta comme ça, la bouche ouverte, et tenta de faire comprendre à Iedenwa sans ouvrir la bouche qu'elle allait faire comme on lui avait dit.
Elle bougea les mains vaguement en l'air, essaya de former un oui j'ai compris, puis un ok.
Elle ferma la bouche, et se concentra sur ses mains.

Durant toute cette gymnastique, aucun bruit n'était parvenu de la maison.

La porte ne s'était pas ouverte ni rien. Et Anaya resta là, à la fixer sans rien faire.
Elle trahit les ordres, et ouvrit la bouche.

- Heu....

Ce qui, évidement, était très explicite...

- On fait quoi?

Iedenwa se gratta pensivement le menton. Visiblement, elles avaient déjà terminé leur enquête : car l'absence de traces de pas sur le sol sabloneux sortant de la maison indiquait clairement que personne ne l'avait quitté: "on" se terrait dans la maison sans oser ouvrir. Elle glissa sa main autour de la crosse d'un revolver chromé et fit signe à Anaya d'en faire autant. Peut-être que l'homme était tout simplement malade ou endormi; dans ce cas, elles se rendraient ridicules, mais il valait mieux prévenir que guérir. Elle chuchota :

- Faites le tour de la maison pour voir s'il n'y a pas une seconde sortie; quand vous serez postée devant cette éventuelle porte ou fenêtre ou quoi que se soit, bipez moi. Vous avez une arme ?

Tout en donnant ces consignes elle manipulait adroitement son revolver, otant un chargeur à blanc pour en introduire un nouveau ; elle ôta la sécurité de l'arme et tendit l'oreille en attendant la réponse d'Anaya.

Anaya fixa l'arme, effarée, et s'apprêta à lui dire qu'elle n'en avait pas et ne savait pas s'en servir de toute façon.
Mais elle se retint de parler.
Elle lui dit:

- Je n'ai pas d'arme, alors si vous pouviez me dépanner...

Elle patienta, en se demandant avec enthousiasme ce qu'elle allait recevoir.
C'était vraiment exitant tout ça!

hj: dsl, je peux pas faire plus pour le moment...

Iedenwa s'y attendait, et elle avait déjà commencé à sortir de sa poche un revolver miniature à la crosse incrustée de nacre. Un vrai bijou. Mais il ne contenait pas de poudre, juste des cartouches remplies d'un soporifique puissant ; elle doutait que confier une vraie arme à Anaya soit bien raisonnable.

- Prenez ça. Mais faites y attention, s'il vous plait, j'y tiens beaucoup.

Elle lui fit signe d'y aller avant de se rappeler :

- Au fait, nous n'avons pas de mandat, et pas le temps d'en attendre un. Alors je vous prierai de faire le moins de dégats possibles, je joue mon poste...

Elle s'éloigna un peu de la porte et lui fit signe de faire le tour de la maison comme prévu.

Anaya saisit l'arme avec une admiration visible, mais un total manque de pratique. Elle ne savait même pas comment armer le chien, et elle regarrda attentivement Iedenwa, avant de limiter.
Son enthousiasme était débordant et un brin flipant:

- OK! pas de problème chef! J'y vais!

Elle fit demi tour en tentant de faire tourner l'arme autour de son doigts, comme dans les films, mais malheureusement, elle se loupa, prvisible, et l'arme tomba en expulsant une balle qui alla se ficher dans un volet.

- Oups....

Anaya partit faire le tour de la maison en vitesse en espérant que sa partenaire n'avait rien vu, sinon elle ne pourrait plus avoir de revolver...

Elle se comporta exactement comme dans les films d'espionnage, le dos collé au mur, jetant un coup d'oeil avant d'avancer.
Elle balanca même quelques:

- Ranger à code rouge, tout est OK.

Elle mélangeait tout, mais après tout peu importait.
Elle termina de contourner la maison décrépie, et arriva à une porte en bois, fermée.

- Wouhou!!! Ya quelqu'un?

Hurla-t-elle en oubliant les consignes.

Iedenwa tenta de se boucher mentalement les oreilles pour ne pas prêter attention à la montagne de bourdes commises par sa partenaire; elle s'avança vers la porte et frappa une seconde fois, pour éviter une accusation de faute diplomatique.
Mais la maison restait silencieuse.
Elle arma son beretta et le brandit devant elle, les bras tendus, avant de tirer plusieurs fois dans la poignée écaillée de la porte; celle-ci sauta, et le panneau rouillé joua de quelque milimètres sur ses gonds.
Le coeur battant, elle poussa la porte du bout du pied, en ramenant son arme à hauteur de sa joue, le doigt sur la gachette.
Quand la porte fût suffisemment ouverte pour qu'elle puisse passer, elle entra tout à fait dans la maison silencieuse et se plaqua contre un mur.

(Sécurisation du périmètre, n'est-ce pas, Anaya ? ^^)

Toujours dans son souci de ne pas trop se faire engueler par la Gp et son accolyte qui commençaient à lui faire un peu peur - sans qu'elle le montre pour autant -, Iedenwa cria de sa voix claire :

- Monsieur Quatermaine ! Si vous êtes présent, je vous somme de sortir de votre cachette !

*Et si vous ne l'êtes pas, j'ai l'air tarte. Enfin, c'est déjà le cas. S'il s'est caché, il ne risque pas de vouloir partir...*

[ Punaise quand même... Ya des fois où je me dis que j'aurais dû gueuler plus tôt Neutral

Et oui J'suis déolée Iedenwa mais si ça vient aux oreilles de Serafina ou de la GP ou même des journalistes t'es vraiment dans la merde ^^ C'est de la sécurité pour les citoyens que tu fais mais de l'insécurité Laughing

]

Au tir d'Anaya, l'homme se réveilla et reconnu aussitôt le tir d'une arme.
Il s'était endormi la veille devant la vidéo d'un ancien match "Etats-Unis VS Protugal". La cave servait de "repet' " quand il était ado avec son groupe ainsi, elle avait une isolation aux murs. Il n'avait donc pas entendu les appels de Iedenwa.
Par contre, un réflexe qu'il avait forgé depuis longtemps le prévenait dès qu'un flic s'approchait trop près...

On revient à l'histoire:
Anaya tira accidentellement. Quatermain crache un "merde" non sonore puisque c'est dans une salle assez isolée (^^ mais par contre pas assez isolée pour ne pas entendre une arme en action (ben ouais c'est la maison d'un méchant quand même)).
Puis, il court et commence à monter les escaliers le menant au niveau O de la maison. Abritant un suspect de plusieurs affaires, les marches ne grincaient pas. Arrivé au niveau 0 donc, il entend l'appel d'Anaya. Puis, les coups de Iedenwa à la porte.

Un choix s'offre à lui:
1) S'enfuir par la troisième sortie (oui la maison est bien cool pour la fuite ^^)
2) Rester là, de toute façon ils n'ont pas de mandat et donc (héhé fière d'être une fan de série policière ^^ ) quoiqu'elles trouvent dans la maison, elles ne peuvent l'inculper de quoique ce soit et sont obligées de le relâcher.

Le choix est donc difficile. D'autant plus que celui-ci a un gros casier judiciaire.
D'une part, un gros casier judiciaire, de piètres policières (D'ailleurs c'est triste que Soraya ne soit pas là... Elle, elle savait y faire avec lui.), deux ou trois armes illégales à l'étage et 24 heures de surveillance bien chiantes dans une salle (avec un beau miroir ^^ hum) sur une affaire dont il ne savait sûrement véritablement rien...

*Pourquoi moi? *

De l'autre, un dealer qui l'attendait, sa voiture à une rue d'ici et la liberté sans trop s'embêter...
En même temps, mettre le gouvernement dans une mauvaise position serait bien amusant...

Ses mains tremblaient...

*Ouais c'est vrai que je suis quand même l'exemple même du bandit lâche sous le commandement d'un big boss méchant... et pis jsuis en manque*

Ni une ni deux, Quatermaine ne se préoccupa plus du bruit qu'il faisait, au moment même où Iedenwa parla, il s'enfuit du côté opposé par la porte d'où il n'avait entendu aucun bruit...

Anaya n'entendait aucun bruit et commençait à s'ennuyer. Finalement, elle approcha la main de la poignée de la porte. La porte serait sûrement fermée, mais ça ne coûtait rien d'essayer.
La jeune femme tourna la poignée, mais la porte ne s'ouvrit pas. Elle soupira. C'était prévu. Mais quand même, c'était bête.
Elle recula, puis se demanda si elle pouvait faire comme dans les films, ouvrir la porte en donnant un coup de pied.
Elle se réavança, mais trébucha et tomba en avant. Elle se rattrapa à la poignée de la porte, qui craqua sinistrement, et la porte s'ouvrit.
Anaya tomba en avant, la tête la première sur le sol.
Elle se releva en se frottant la tête, qui avait cogné assez brutalement le mur.

- Pourquoi ça n'arrive qu'a moi ça?

Elle surprit un mouvement, et aperçut un homme qui s'enfuyait vers une porte.

- Monsieur? Vous pouvez répondre à quelques questions?

Puis comme il ne semblait pas vouloir s'arrêter elle hurla, pensant peut être qu'il était sourd. après tout il n'avait rien entendu de leurs cris!

- Monsieur!!! youhouuuu!!!!

Seule la vrai porte d'entrée était fermée car seuls les policiers passaient par cette porte. Ainsi, la porte d'Anaya était bien évidement très facile à ouvrir (ralala la boulette lol ;P )

Quat. fut surpris par le caractère peu policier de la p'tite Anaya. Ceci donna un moment d'hésitation et d'innatention que peut très bien profiter Iedenwa...

(ça vous va? dsl mais j'avais plus le net... oue pour une webmastrice c'est pas bien je sais.... mais c'est bon vous etes vengés j'ai un qwertyuiop italien, il a meme pas le chapeau pour les "e" :'( )

(discrète apparition chère webmaster: C'est ça c'est ça, trouve des excuses... )
On devrait se faire lapider, on montre pas le bon exemple.

(bas oui mais tant qu'ils disent rien ^^ )

Iedenwa était dans les couloirs, et s'était perdue en route (c'est pour ça qu'elle répondait pas. Sisi !). Elle entendit du bruit, dans le genre baîllement, et se mordit la lèvre. Merde. Bourde diplomatique.
Cette histoire lui pompait l'air à un point inimaginable. Elle savait se battre, elle savait enquêter à partir d'un dossier, compléter un formulaire en quatre exemplaires et se servir d'une photocopieuse, mais elle n'était en aucun cas capable de mener une affaire de ce genre.
D'autant plus qu'elle y était totalement impliquée, et que la mort de son prédécesseur était avant tout pour elle la perte d'un ami. Perte qui plus est récente : comment alors garder son sang froid ?
Elle perdit totalement, et gueula alors :

- Monsieur Quatermaine ? Désolée d'avoir usé de cette manière forte pour entrer. Enfin seulement si vous êtes gentil. Parce que si vous êtes méchant, alors c'est tant mieux. Et...

*Merde, qu'est-ce que je raconte ? C'est pas possible... je vais vraiment me faire défoncer. Il vaut mieux que j'envoie quelqu'un sur le terrain et que je reste derrière, dorénavant. J'aurai du savoir que mon implication était trop personnelle pour rester neutre...*

- Quoi qu'il en soit, veuillez vous montrer à découvert. Si vous n'avez rien à vous reprocher, cela vous donnera une plus grande crédibilité aux yeux de l'administration...

Tout en parlant, elle progressait lentement dans la maison, explorant chaque pièce son arme au poing.

(Punaise Ied t'aurais pas pu l'attraper? Maintenant faut que je trouve autre chose....)

Quat. écouta Ied. tout en fixant les moindres gestes d'Anaya.

*Mer**, elle m'a bloqué la sortie*

Il parut décontenancé et perdit l'observation d'Anaya. Il regarda autour de lui puis vit une fenetre. Ni une ni deux, il courut vers la fenêtre, à l'aide de ses mains, il se mit debout dans l'ouverture et sauta vers l'extérieur.
Malheureusement, il avait un lacet défait (ne sous-estimez jamais les lacets :p) . Ainsi, il placa mal ses pieds et tomba pitoyablement de l'autre côté de la fenetre.

Aaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiieeeuh!

Anaya s'avanca en brandissant maladroitement son arme, et vit enfin Quatermaine en train de s'enfuir. Elle sentit alors tout ses petits cheveux se dresser, et sous l'action de l'adrénaline se crut dans un film policier à la James Bond. Et c'est avec la musique du film ( tin tin, tindindin tin ) qu'elle se mit à courir pour plaquer le fugitif.
Celui ci monta debout sur le rebord, et voulut effectuer un saut au dehors, avec graciosité et souplesse, mais se rata misérablement à cause de son lacet, en laissant échapper un cri de douleur.

Anaya éclata d'un rire sadique:

- Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha!

Et se plaça dans l'encadrement de la fenêtre à son tour. Elle sauta, mais son lacet à elle aussi se coinça, et la fit trébucher. Elle s'écrasa exactement sur l'homme. Après un moment de déperdition d'esprit ( oui je sais c'est très francais ) elle se reprit pour un agent secret, et placa le canon de son arme sur la tempe de Quatermaine.

- Répondez!

Sans se rendre compte qu'elle n'avait pas posé de question.

(mdr Anaya!)

*et merdeuh....*

-Heu... Inspppp... Inspecttt...Inspecteur jsuis là jme rends!

Quat. tremblait et se voyait déjà mort. C'est pour cela qu'il bégayait.
Il dégagea ses mains et les tendit sur sa tête, habitué aux manoeuvres des policiers.

[heu... Vous avez des menottes ? ]

Iedenwa reprit un peu conscience de ses actes et allait bondir sur l'homme qu'elle avait fini par repérer, mais il tenta de s'enfuir. Elle parut décontenancée par la fin pitoyable de cette fuite, et se jugea heureuse de ne porter que des botines hautes aux lacets trop courts pour trainer par terre. Elle sauta par la fenêtre elle aussi, et atterrit en douceur à côté de l'infortuné Quatermaine. Bizarre, comme tueur...
Décidant de retrouver ses compétences, elle déclara d'une voix assurée :

- Tout ce que vous direz à partir de maintenant pourra se reporter contre vous. Vous avez le droit de garder le silence, de demander à voir un avocat ou un médecin. Vous êtes offi(cieusement)ciellement en état d'arrestation.

La formule était quelque peu maltraitée par ses soins, mais l'essentiel était dit. Elle ajouta, pour le style :

- De toute manière, vous devez avoir l'habitude.

Puis, après deux secondes d'inattention à se demander : "j'fais quoi, maintenant ?", elle le somma de se redresser, et lui passa une paire de menottes.

- Pas le temps de vous embarquer. De toutes manières, on est très bien ici. Vous allez répondre à quelques questions, OK ?

Elle sortit un dictaphone de sa bourse, et écouta les enregistrements qu'elle avait fait précédemment. Que des affaires bouclées, les "interviews" de ses "patients" ayant été dactylographiées par la suite.
Elle effaça les interrogatoires et choisi de rentrer dans le domicile d'Allan Quatermaine pour mener à bien son interrogatoire. Si elle devait embarquer chaque suspect pour l'interroger, elle en aurait pour quelques millénaires...

O..O.. Okay.

*mais c'est sur quoi ces questions???....*

-De tte...tout...toute façon, j'ai rien à me repppp...pppp....procher.

Il sortit une cigarette de sa poche et la mit au bec.

Un sourire sardonique s'afficha sur le visage de l'elvine :

- Bien sûr, vous êtes innoncent. Et là, vous preniez tranquillement l'air à cheval sur le rebord de la fenêtre, quand une abeille vous a piqué, et vous êtes tombé avant d'essayer de fuir ?

Le sourire glissa sur ses lèvres en un instant, et c'est avec une voix beaucoup plus sévère qu'elle déclara :

- Vous vous fichez de moi ?

Elle lui arracha son mégot des lèvres et ajouta :

- En plus, on ne fume pas pendant un interrogatoire. Bref. Premièrement, veuillez décliner votre identité, ainsi que votre forme elvine et votre maitrise de cette forme.

Elle rejeta ses cheveux en arrière et tendit le dictaphone vers une petite table en vis à vis de leurs fauteuils respectifs après avoir appuyé sur le bouton enregistrer de l'appareil.

-Ah oui c'est pas bête ça!

Quatermaine se transforma et les menottes tombèrent par terre. Il sautilla jusqu'aux pieds d'Anaya.

L'écureuil était marron gris et avait un gros ventre bien rempli. Il ne se déplacait pas très vite et pitoyablement.

Anaya, qui avait suivit jusqu'ici l'échange d'un oeil distrait, observa avec interêt la transformation de l'Elvin.
Lorsqu'elle vit le gros écureuil se diriger vers ses pieds, elle fut attendrie, et posa les mains sur ses genoux en se baissant, babillant comme face à un bébé.

- Oh mais c'est qu'il a du trop manger le petit écureuil à sa maman!

Elle tendit les mains et attrapa la petite bête avec douceur mais fermeté, l'empêchant de s'enfuir.

- Mais c'est qu'il mignon tout plein le petit n'écureuil! Il faudra juste qu'il prenne un bon bain!

Anaya se tourna ensuite vers sa supérieure, et sans se rendre compte qu'elle parlait d'un elvin, elle l'avait complètement oublié, demanda:

- Est ce que je peux le garder dites?

Elle le tenait à deux mains, face a Iedenwa, et tout les mouvements de fuite exquisés étaient jugulés dans ses bras.