immeuble 11, derniere étage. L.C.Owel

Lavinia avait parcouru les rues les poings dans les poches, se calmant au fur et à mesure de sa marche.
Lorsqu'elle avait croisé le portier de son hôtel, elle était redevenue la Lavinia Owel maîtresse d'elle même que tout le monde connaissait.
La jeune femme avait acheté tout le dernier étage de l'immeuble, et elle montait chez elle par l'escalier normal.
Sauf que les visiteurs devait patienter dans l'escalier, devant une porte en bois qui avait l'air solide, et qui possédait une poignée en bronze.

Elle avait fait casser tout les murs, gardant juste quelques poteaux de soutiens et une salle de bains-toilettes fermée.
Le résultat, c'était un grand espace ou dominait le blanc.
Dans le coin au fond à gauche, se trouvait son grand lit, constitué d'un sommier très bas, ayant à peu près la taille d'un carré de quatre matelas normeaux.
Sur la couette épaisse et imaculée s'étalaient plusieurs coussins pourpres.
Le coin cuisine était à l'opposé, à côté du coin salon. C'était une cuisine américaine, forcément, vu qu'il n'y avait pas de murs.

Un des murs, qui ne possédait pas de fenêtre, était séparé en deux parties. La première couvertes d'armes diverse, entourant une cible, allant de l'arc basique à des armes plus évoluées, et la seconde partie prise par une armoire, des espaliers, et un miroir auquel était accolé une barre de danse en bois.
Sur le sol des tatamis étaient disposés.

Les différents piliers était couvert de dessins, et une immense bibliothèque s'étendait entre deux fenêtre.

Les meubles n'étaient pas luxueux et plutôt bon marché. Certain neufs, d'autres trouvé en broquante ou dans des ventes de vide greniers.
Lavinia n'était pas riche.

Si le blanc dominait, c'était pour permettre aux touches de couleurs d'être plus marquées.
L'ensemble était assez agréable à l'oeil. Et même si cela donnait une impression de désordre à première vue, on comprenait vite l'organisation des différents coin: Bilbiotheque, chambre, bureau, cuisine, salon, matelas d'amis, dressing.

Lavinia retira ses chaussures sans les mains, les envoyant valser dans un coin, posa son manteau sur une chaise, et se jeta sur son lit en soupirant d'aise.
C'était son chez soi.

Lavinia redressa la tête avec lenteur, et observa un peu autour d'elle, les cheveux en bataille et les yeux à moitiés fermés.
Elle ne se sentait pas très en forme... La jeune femme avait dormi toute habillée.

*On va dire que j'avais besoin de repos...*

Pourtant elle s'était sentie en forme jusqu'à présent, mais c'était vrai qu'elle ne dormait plus beaucoup.
Elle se leva en s'étirant, et ôta ses chaussettes, puis son pantalon, son mince pull, son t-shirt, se dirigea vers l'armoire, et resta plantée devant, pieds écartés et mains sur les hanches, en se mordant la lèvre.

Finalement, elle attrapa une épaisse serviette de bain, se décidant enfin pour la bleue rayée blanche. La blanche était bien aussi mais pas aussi longue, et la bleue manquait de douceur.
Elle retira le reste de ses vêtements, et se dirigea avec des petits pas de danse vers sa douche.
Elle alluma l'eau en chantonnant, et après un moment, s'installa sous le jet d'eau brûlante, et resta là sans bouger et en fermant les yeux.

Lorsqu'elle se décida à quitter l'eau, la buée avait completement envahit les vitres. Elle s'enveloppa dans sa serviette, et enleva d'un geste ample de la main une partie de la buée, pour jeter un oeil à son reflet:

- Tu t'es revigorée ma vieille!

Toujours emmitouflée sans sa serviette, elle se prépara, avec moins de difficultés qu'on serait en droit de le croire, un bol de thé fumant.
Elle posa le bol sur la table basse de son salon, enfila un peignoir rouge sang épais, et prit son pc portable, avant de s'installer dans le canapé.

Buvant son thé à petite gorgées, elle pianotait sur son pc, souriant parfois, grimacant à d'autres moments.

Elle finit assez vite sa boisson, et se leva en frissonant, avant de se diriger vers son coin chambre. Elle enfila un short et un débardeur, et se natta les cheveux en une très longue tresse, qu'elle noua en couronne autour de sa tête.
La câïnite se mit au sport, prenant plaisir à faire travailler ses muscles, et à souffrir en sachant que ça serait plus facile la prochaine fois.

Elle s'étirait et travaillait sa souplesse, s'installant à la barre de danse, parfois la quittant, et exécutait aussi bien des mouvements de yoga que des abdos.

Elle était rouge et des mêches de cheveux s'échappaient de sa coiffure pourtant très serrée et académique. Pourtant, elle souriait.

Lavinia avait bien travaillé son corps.

Elle se sentait plus calme que lorqu'elle était arrivée, et était satisfaite de ce qu'elle avait réussi à accomplir.

La calanis s'étant entraînée aux pouvoirs télékinésistes, elle se sentait fatiguée et faible. Aussi, elle se dirigea vers son frigo, et attrapa à l'intérieur une bouteille en verre qui ressemblait aux bouteilles coca cola.
Elle en ouvrit le bouchon, et glissa une paille à l'intérieur.
Une odeur douceâtre se répandit, et elle en huma les effluves avec plaisir.

Sa bouteille toujours à la main, la jeune femme s'approcha de sa sono et lança la musique.
Elle buvait le contenu de la bouteille à petites gorgées, sentant les forces revenir peu à peu. Son teint, qui était devenu de plus en plus pâle, reprenait sa pâleur normale.

Elle se changea, et revêtit un pull chaud, doux et confortable, assorti d'un jean.

Le téléphonne portable de Lavinia laissa entendre sa sonnerie dans la piece.
Lavinia ne travaillait plus que par intermittence pour l'hopital, aussi ils avaient jugé que ce serait plus facile de passer par un bête coup de fil.

Quand Lavinia décrochera, elle entrendra une voix masculine la demander, et lui expliquer qu'on avait besoin d'elle pour un l'examen d'une patiente.

La sonnerie du téléphonne retentit dans l"immense piece. C'était une sonnerie dans les tons grave, pour ne pas provoquer de sursaut ou de désagréables sons aux oreilles.

Lavinia attrapa son portable, et le porta à ses oreille en décrochant. Elle entendit la voix familière de son ami ... Marcus (on va dire si vous êtes d'accord ^^) demander à son oreille:

- Lavinia c'est bien toi?

Cela lui fit plaisir de l'entendre, mais elle était étonné de cet appel.

- Salut Marcus... Quel bon vent te fait m'appeller?

- Il y a une patiente un peu bizarre en ce moment, et on doit lui faire des test. Je t'ai proposé.

- Mais pourquoi moi? Il y a assez de personnel à l'hôpital non?

On ne pouvait pas le voir bien sur, mais l'homme au bout du fil avait souri:

- On a assez de personnel oui... Mais je pense qu'elle t'intéressera.

Il ajouta, sûr de ce qu'il allait provoquer:

- Bien sûr, si tu es occupée, je demanderais à quelqu'un d'autre.

Il ajouta juste avant de raccrocher.

- Je t'attends dans dix minutes.

- bip bip...

Lavinia gragna en raccrochant à son tour. Il était toujours comme ça lui... Elle ne supportait pas qu'on lui donne des ordres, mais elle ne voulait pas non plus que quelqu'un la remplace.

Elle se décida en soupirant.

Elle attrapa son long manteau, enfila ses chaussures en attrapant ses clés, et passa la porte de son chez soi en trombe.
Elle ferma la porte, et dévala les escaliers de son immeuble.Elle passa les boîtes aux lettres en notant dans sa tête de penser à jeter un coup d'oeil à l'intérieur.

Elle dédaigna sa voiture, l'hôpital se situant plus près à pieds, et commenca à courir.

» Lavinia Cyllia Owel