La GP fait suer

Serafina s'aventura dans les galleries, se sentant particlièrement exaspérée par les différents patrons qui s'inclinaient sur son passage, en espérant qu'elle userait sa carte de crédit chez eux.

Elle se posa la question si elle devait prendre un truc marrant, ou un truc sérieux.
Après plusieurs minutes de reflexion, elle décida de prendre les deux.
Aussi, elle se dirigea vers un premier magasin, où elle fut servie avec un entousiasme débordant, puis vers un deuxième.

Seulement, elle remarqua dans une vitrine un objet particulièrement intérressant, et s'aventura dans un nouvel endroit.

Plus tard, pestant contre les gens qui faisaient leurs emplettes trop tard, elle sortit, ses paquets sous le bras.

Elle réussit avec difficultés à prendre son téléphone dans son sac, et appella Tom. Histoire qu'il vienne la chercher.

Trois minutes plus tard, une voiture sombre très classe stoppait pile devant elle, et Tom en sortait, très digne. Il s'inclina en ouvrant la portière:

- Cessez de faire le pitre, Tom!

En réalité, elle souriait. Elle trouvait ça très amusant.
Tom claqua la portière aux vitres fumées, et s'installa au volant, juste avant que la voiture ne démarre dans un crissement de pneus.
Tom n'avait jamais compris la phrase: respect des limites de vitesses.

Lorsque la jeune femme était arrivée, elle avait vu une voiture démarrer dans un crissement de freins.
Une BM aux vitres fumées.
Enfin... Elle n'y connaissait rien du tout aux voitures, et ce n'étaient que pures suppositions.
La Calanis entra et se mêla à la foule de gens qui faisaient leurs courses de dernière minute.
Elle traçait son propre chemin parmi le flot de consommateurs, grimaçant légèrement lorsqu'un personnage aux oreilles pointues la frôlait.
Ses yeux verts encadrés de noirs se détachaient sur son visage très pâle.
La masse de ses cheveux était coincée par son écharpe, sous son manteau.
Il fesait froid, et elle aimait ça.
Elle marchait à pas réguliers, jetant parfois un regard à droite où à gauche, observant les vitrines.
Elle tourna un coin, et s'approcha d'un petit salon de thé. Elle connaissait bien l'endroit pour y manger souvent.
Elle s'installa à une table, croisa les jambes, et retira ses mitaines.
Elle souffla sur ses doigts, alors que la dame qui servait arrivait, habillée en bleu roi, un petit tablier blanc passé à sa taille, un bloc notes et un crayon dans les mains.
Lavinia avait les joues rosies par le froid, un coloration qui ne lui était pas habituelle, et qui contrastait avec l'éclat froid de ses yeux.

- Vous prendrez quoi aujourd'hui?

Lavinia sourit, et l'éclat de ses yeux s'adoucit:

- Une salade de cruditées, cela suffira.

La dame jeta quelques lignes sur son bloc, pour le mettre sur son compte, et elle s'éloigna en lançant par dessus son épaule:

- Je vous apporterais le café après alors?

Lavinia hocha la tête et s'accouda à sa table, les yeux fixés sur le flux incessant des voyageurs, étudiant les expressions des visages.

La calanis, qui s'emmerdait gravement, termina son repas, et prit son café.
Elle secoua le sachet de sucre avec soin, et le déchira de ses dents aiguisées. Elle versa les fins grains de sucre dans sa tasse comme si c'était une activité de première importance qui allait changer la face du monde, et touilla avec précision son café, en cognant la petite cuillère contre les bords de la tasse.
Elle retira sa cuillère de la boisson fumante, la lécha, et la posa soigneusement à côté, sur la petite assiette.
Lavinia sirota soigneusement son café brûlant, le prenant à pleines mains, la chaleur rosissant ses joues pâles.

Ensuite, elle se posa dans sa chaise, espérant vaguement que quelque chose brise la monotonie de la journée.

Elle aimait la solitude, et la perspective de passer le reveillons seulement avec Olivier, surnomé Olive, et le genre d'humain ou on sait pas vraiment si il est humain ou robot, sans doute pour ça que Lavinia le supporte, ne la dérangeait pas.
Mais elle trouvait sa vie vraiment ennuyeuse?
Tellement qu'elle avait proposé ses services au SEPT.

(Héhé espérons que yaura des blessés quelque part....)

Ha.... Si elle avait put rencontrer Hannibal....
Elle posa sa tête dans ses mains, les coudes sur la table, et se laissa aller à sa rêverie.

La porte d'entrée s'ouvrit sur la GP. La petite clochette accrochée en haut de la porte sonna délicatement.

-Wohohohohoooo.... Qu'est-ce qu'il caille! dit-elle en se frottant les mains.

Seph prit une table le plus loin de la porte. Elle s'assit et demanda un café bien fort et chaud.
Elle regarda autour d'elle, ce café était bien agréable. Les clients se réchauffaient tous autant qu'il pouvaient.
La serveuse arriva et lui tendit son café.

-Merci. Oh mince!

La café étant brûlant, la tasse l'était aussi. Elle ne s'en doutait pas et la tasse finit sur la veste de ce cher Charles...

-Oh non.. Comment jvais faire maintenant...

Le tintement de la clochette de la porte tira Lavinia de sa rêverie.
Elle grimaça en constatant que c'était une elvine qui entrait, et commença à rassembler ses affaires pour sortir.

A ce moment, l'elvine renversa la tasse qu'elle venait de commander sur sa veste. Une veste qui paraissait bien trop grande.

Lavinia éclata d'un rire peu charitable, qui se muat en un plus discret lorsqu'elle reconnu la Grande Prophetesse.

La calanis détestait les elvins, d'accord, mais la GP était une exeption.

Elle se leva donc de sa chaise en attrapant sa serviette en papier, laissa quelques pièces pour le pourboire, et s'approcha de la table de la GP.

Elle se pencha, dans un semblant de salut, et tendit sa serviette avec un sourire légèrement sacarstique.

- Permettez que je vous éponge ça...

La jeune femme essuya soigneusement le blouson, ou veste, et jeta la mince serviette en papier.

- Je crains fort qu'il faille quand même la laver, mais je suppose que ce ne sera pas un problème pour vous...

Elle signifiait par là qu'elle avait reconnu la GP, et qu'elle savait que des personnes bien intentionnées se précipiteraient pour s'occuper de la veste.
Lavinia ajouta comme pour elle même:

- On dirait que ce n'est pas votre veste si je puis me permettre...

Lavinia éprouvait du respect pour celle qu'elle avait en face d'elle, mais elle ne montrait jamais ses sentiments.

Comme à son habitude, la GP sondait les pensées des inconnus qui venaient la voir. Pourquoi? Parce qu'il fallait absolument qu'elle s'améliore le plus vite possible.

*Lavinia est une femme peu tolérante qui agit comme ça que pour mon poste haut placé... Enfin "que"... Disons pour la plus grande partie...*

-Heu... merci...

Elle balbutia, ne sachant pas comment réagir, puis, à la critique qu'elle lui fit, elle ne put s'empêcher de choisir l'agressivité comme réponse.

D'un ton sec:

-La veste appartient à quelqu'un qui ne vous regarde pas mademoiselle.

Disant ceci, elle s'était levée et avait payé son café. Même si elle n'en avait pas bu au moins il lui avait réchauffé les mains.
Elle se trouvait à présent debout face à Lavinia.

Le visage de Lavinia se crispa, elle serra les poings et ses yeux lancèrent des éclairs. Non mais! Pour qui elle se prenait celle là? Elle ne le lui avait même pas demandé à qui était la veste!

Elle était déçue. Elle pensait vraiment que la Grande Prophetesse aurait plus de classe.

Elle regarda un instant ses mains, et ses cheveux lisses glissèrent devant son visage, la cachant. Elle profita du rideau noir pour se reprendre, et elle desserra les poings, avec difficulté.

Lorsqu'elle se redressa, elle parla d'une voix calme même si elle se sentait profondément humiliée, et elle s'inclina, avec un sourire tout de même un peu crispé:

- Hé bien je vais vous laisser à vos affaires qui ne regardent que vous, et m'en aller aux misérables miennes qui, c'est bien dommage, ne regardent pas que moi.

Elle salua en inclinant la tête une dernière fois, et se dirigea vers la sortie.

Vraiment quelle pimbêche celle là! Tu croyais qu'elle était différente des autres elvins, mais il ne faut jamais faire confiance à une premiere impression!

Au moins, les ordinateurs eux fonctionnent tous selon leurs programmes...
Elle lui parlait normalement cherchait à faire la conversation, et en échange, Paf!
Elle s'était prit une belle claque tiens!

Sur son passage, le verre que tenait un client explosa, et la porte s'ouvrit toute seule avec force lorsq'elle arriva devant.
(vive harry potter)

La réaction de Lavinia ne se fit pas attendre. Quand elle explosa et s'en alla, Seph ne sut comment réagir. Avec ces gens là, c'était dur d'établir le contact... Pour lui faire changer d'avis, seul le chat pour s'approcher d'elle... Et encore.
Sur ce, La GP sortit à son tour un peu plus réchauffer qu'avant. Elle se fonda une deuxième fois dans la foule des chemins....